Visiter Ladakh – Aux confins des hauts plateaux himalayens, un voyage au Ladakh est un moment d’émerveillement, de quiétude et de contemplation. Au fil du temps, la culture tibétaine y a trouvé sa place. Leh est une ville accueillante parsemée de stupas. Les monastères somptueux de la vallée de l’Indus (Hemis, Thiksey, Lamayuru, ….)et les villages en contrebas révèlent tous leurs trésors. Les paysages arides et lunaires alternent avec les oasis verdoyantes des vergers de pommiers et d’abricotiers. Les lacs du Chantang (Tso Kar et Tso Moriri) et leur faune surprenante, contrastent avec les dunes de sable de la vallée de la Nubra.
Un voyage au Ladakh, c’est aussi un voyage spirituel. Le vent souffle dans les drapeaux votifs, les moulins à prière répandent des mantras et fresques racontent la vie de Bouddha. Les moines récitent des tantras au son des conques et des cymbales. En période festivals, de nombreuses danses rituelles commémorent la vie d’un guru. Notre blog sur les festivals au Ladakh vous donnera plus d’informations.
Au Ladakh, terre de Bouddha et terre des hommes, le temps est suspendu et l’esprit est serein…
Voici quelques suggestions de visites : Leh – Spituk – Phyang – Shey – Thiksey – Chemrey – Hemis – Likir – Alchi – Ridzong – Lamayuru – Vallée de la Nubra – Tso Moriri – Tsokar – Leh
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La ville de Leh est très agréable, avec ses stupas, ses maisons en briques et ses édifices aux cadres de fenêtres décorés. Un palais ocre brun la surplombe. Il remonte au XVIIe siècle et ressemble au Potala de Lhassa, au Tibet. Le Fort de Tsemo au dessus du palais renferme un petit gompa. Les monastères autour du palais abritent de belles fresques. Le bazar de la veille ville est très animé. A proximité, le Chokhang Vihara est un temple bouddhique où la quiétude est reposante.
A Spituk se trouve le monastère gelugpa (bonnets jaunes) le plus ancien du Ladakh. Il date du XVe siècle. A l’intérieur de la salle de prières, une centaine de thangkas et des effigies divinités bouddhistes sont renommés. Dans le temple de Mahakal, une statue de Kali a un visage assez terrifiant. A Phyang, il y a de beaux tangkas et peintures murales à découvrir. En juillet/août, une belle fête lamaïque s’y déroule. Le petit village situé aux pieds du monastère est agréable.
Ancienne résidence des rois du Ladakh, le village de Shey est parsemé de plusieurs centaines de stupas blanchis à la chaux. Certains sont très anciens puisqu’ils datent du XIe siècle. Dans le monastère, situé dans le palais royal, se trouve un bouddha de 12 mètres de haut datant de 1645. Souriant, recouvert d’or et d’argent, incrusté de pierres précieuses, ce Bouddha est la statue est la plus vénérée de la région.
Ce monastère typique du Ladakh est très photogénique. Dans la grande salle de prière, on peut assister aux chants dévotionnels le matin. Un bouddha Maitreya est placé dans le nouveau temple depuis la venue du Dalaï-Lama en 1980. Enfin, sur le mur extérieur du dukhang, la salle de réunion des moines, se trouve une splendide fresque avec une roue de la vie aux représentations détaillées de la haine, du désir et de l’ignorance. Le petit musée situé sous le réfectoire est fabuleux.
Le cadre est somptueux au monastère de Chemrey ! Le gompa surplombe les maisons traditionnelles et les cultures en terrasse, avec une petite rivière qui serpente en contrebas. Dans la salle de prière, les livres sacrés sont protégés par des tissus safran et rangés dans des casiers enluminés. En montant d’interminables escaliers, on parvient dans une salle ou vingt déesses féminines illustrent les qualités de celle qui est au centre .Enfin, au dernier étage, les peintures représentant des squelettes danseurs sont surprenantes ! Festival en novembre.
Situé au fond d’une superbe gorge, c’est l’un des plus beaux monastères dela région. Les bâtiments qui donnent sur la cour sont peint de couleurs vives, avec des vérandas de bois sculptées. Le festival, en juillet, commémore la naissance de Padmasambhava, qui amena le bouddhisme au Tibet et au Bouthan. Un petit sentier vous mène à Gotsang, ermitage d’un guru qui fut l’initiateur du chemin de pèlerinage autour du mont Kailash.
A Likir, ne manquez pas le Bouddha du futur, tout doré, la roue de la vie avec une belle représentation de l’enfer et du nirvana et le Bouddha à mille yeux. La route nous mène à Alchi, véritable oasis au milieu d’un paysage aride. Les fresques millénaires sont très rares et d’influence indo-tibétaine, voire byzantine. Les représentations de Bouddha sont sublimes. Les façades de bois polychrome sont ornées avec finesse.
Sur la route de Lamayuru, le monastère de Ridzong, avec ses murs blanchis à la chaux, est réputé pour ses peintures murales illustrant la vie de Bouddha. On accède à Lamayuru par des gorges très étroites et les paysages sont sublimes. De très beaux livres sacrés sont rangés dans la salle de prières Trois chortens en argent incrustés de pierres précieuses et des fresques très anciennes relatant la vie de Bouddha décorent l’étage supérieur. Le festival de juin/juillet avec les danses rituelles masquées est très célèbre.
Pour aller vers la « Vallée des fleurs », il faut emprunter la route la plus haute du monde, qui passe par le col de Khardung, à 5600m d’altitude. La vue est sublime. En descendant vers les villages, vous apercevrez probablement les fameux chameaux de Bactriane, qui servaient jadis au commerce caravanier sur la route de la Soie. Dans le gompa de Hunder, un magnifique mur de « pierres-mani », et dans celui de Diskit, au cadre remarquable, un gigantesque Bouddha Maitrya et 108 chortens.
Ce lac pittoresque est situé à une altitude de 4530 mètres dans un décor de montagnes arides. Les eaux sont d’un beau bleu profond Les sommets enneigés qui l’entourent dépassent les 6000 mètres d’altitude. Autour du lac, des marmottes, des bharals, des khiangs (ânes sauvages) et des oiseaux migrateurs vivent en paix. Dans les pâturages aux alentours, vous pourrez croiser des nomades avec leurs yaks, chèvres, moutons et chevaux.
Le lac Tso Kar, ou « Lac Blanc », est un grand lac d’eau salé. Sa couleur blanche provient d’ailleurs de la croûte de sel épaisse sur son pourtour. Les peules du Ladakh et du Tibet ont d’ailleurs récolté ce sel, autrefois. C’est le paradis des ornithologues, car ses rives abritent les grues à col noir, menacées de disparition, des oies, des sternes ainsi que des ânes sauvages. Près des rives s’élève un petit village de huttes en briques où résident des bergers.
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